"J’ai tendance à penser que la première action du ministre de l’Intérieur devrait être d’abord de corriger la circulaire du 11 août 2004 et, ensuite, de vérifier les comptes de l’Église de France."
" Lors du discours des Mureaux, le 2 octobre 2020, le chef de l’État identifiait le mal qui ronge notre pays : « Le problème, c’est cette idéologie qui affirme que ses propres lois sont supérieures à celles de la République. ». Il visait tout particulièrement l’islamisme politique et l’Église catholique de France n’était pas au centre des débats.
Cette dernière se tourmentait de la pédophilie de son institution et attendait avec impatience les conclusions de la Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l’Église (CIASE). Le nombre de victimes et de prédateurs préoccupait Mgr de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des Évêques de France (CEF). Les évaluations en sa possession allaient de 3 000 à 10 000 victimes, chiffres qui, somme toute, n’ébranleraient pas profondément la confiance des acteurs pastoraux. De plus, le fonds de dotation de 10 millions d’euros constitué à cet usage pourrait couvrir en grande partie l’indemnisation des personnes traumatisées..."
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