Hommage - Ferdinand Buisson et la laïcité

, par Didier VANHOTTE, Pascal HOCANTE

"Ce protestant a été l’un des artisans les plus essentiels de la laïcité républicaine. La liberté de conscience est la condition même du progrès de toute conviction vers une paix sociale acquise dans un respect mutuel qui n’interdit aucune exploration politique ou philosophique." Didier Vanhoutte.

Discours de Ferdinand Buisson au 3ème congrès annuel du Parti Républicain Radical et Radical Socialiste - Marseille, Octobre 1903

Troisième Congrès annuel : Marseille (octobre 1903) / Parti républicain radical et radical-socialiste | Gallica


BNF - PAGE 178 du discours

« Le premier devoir d’une République est de faire des républicains ; et l’on ne fait pas un républicain comme on fait un catholique. Pour faire un catholique, il suffit de lui imposer la vérité toute faite. Le maître a parlé, le fidèle répète.
Il a été dit un catholique ; mais on pourrait tout aussi bien dire un protestant ou un croyant quelconque […].
Toute éducation cléricale aboutit à ce comportement : croire et obéir, foi aveugle et obéissance passive […].

Ferdinand Buisson, député de la Seine | BnF Essentiels

BNF - "Né à Paris le 20 décembre 1841 dans une famille protestante, fils d’un magistrat et orphelin de père à 16 ans, Ferdinand Buisson est un pédagogue, un humaniste et un pacifiste. Agrégé de philosophie, il s’exile en Suisse pour ne pas servir le régime de Napoléon III. Il est un des organisateurs du Congrès de la paix qui se tient à Genève en 1867, il publie un journal intitulé Les États-Unis d’Europe."