En 1905, la France a choisi la laïcité et un régime de séparation des Églises et de l’État. Ce choix garantit à chaque citoyen sa liberté de croire ou de ne pas croire, la possibilité de pratiquer le culte de son choix, dans la sûreté, seul ou en assemblée et, dans le même temps, il assure la sauvegarde d’une collectivité pacifée, riche de la diversité de ses membres rassemblés sous le régime d’une loi commune collectivement déterminée et donc librement consentie.

"En ma qualité d’enseignant, de syndicaliste et de militant laïque, ayant participé à de nombreux combats pour défendre et promouvoir la laïcité, cet ouvrage m’a fait revivre des temps pleins d’enthousiasme, mais aussi des temps de déceptions. La lecture de cet ouvrage a l’avantage de fournir un panorama complet des différentes étapes marquées par des avancées, mais aussi de significatifs reculs."

"Nous constatons [...] Le président reprend en accéléré le scénario concordataire : il veut renforcer les liens organiques avec l’Église catholique [...] simultanément, il entreprend, lui aussi, de nouer une relation institutionnelle avec les représentants de l’islam, [...] il désigne le CFCM comme « partenaire » privilégié dans la lutte contre le « séparatisme ». Nous en sommes là. La suite n’est que trop prévisible, compte tenu de la situation encore aggravée de l’islam en France. [...]