"Élu sénateur de l’Hérault à la fin de 1980, engagé très tôt dans la convention des institutions républicaines aux côtés de François Mitterrand , Gérard Delfau fournit une lecture qui emportera sûrement l’assentiment des témoins précédemment cités : « plus que par les avancées sociales, les nationalisations, la décentralisation et l’abolition de la peine de mort - progrès pourtant considérable - le 10 mai 1981 se caractérise par ce fait capital : l’alternance démocratique est enfin devenue possible . À ceux qui, aujourd’hui m’interrogent, septiques, amnésiques ou revanchards, sur ce que nous devons à François Mitterrand, j’ai coutume de répondre : la gauche enfin admise à la gestion des affaires publiques, autrement que sous forme d’une « expérience » comme au temps de Léon Blum ou bien telle une béquille de la droite, comme sous Guy Mollet. En définitive, une assurance de la paix civile, le bien le plus précieux d’une nation. »
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