Des principes particulièrement menacés en ce premier quart de XXIe siècle. Des valeurs qui ont guidé mes vies d’homme et de citoyen en quête d’émancipation, rocher de Sisyphe qu’il faut remonter sans cesse. Comment en 50 ans se sont mêlés les fils de ma conscience philosophie, politique et maçonnique.
La République et la Franc-Maçonnerie partagent l’héritage de la liberté de conscience, de la laïcité, de l’égalité des droits et des devoirs entre toutes les femmes et tous les hommes. L’ancien Grand Maître du Grand Orient nous invite à un voyage à travers le monde, à la rencontre de personnages conjuguant les principes universalistes des Lumières avec la vie vraie.
Un témoignage qui appelle à sortir de la confusion des valeurs entretenue par le communautarisme, le racialisme, l’extrême-droite, l’islamisme politique qui menacent la République, la démocratie et les Lumières. Un parcours qui associe bataille des idées, enjeux politiques, quête philosophique et initiatique. L’auteur, en osant le « je », relate comment l’humanisme républicain, l’universalisme et la démarche maçonnique ont donné sens à une vie d’homme libre. Et ce qu’ils peuvent proposer aux nouvelles générations en manque d’horizon politique.
Un texte campé dans notre époque.
Extraits de la préface de Gérard Delfau
" Avec Marianne toujours ! Patrick Kessel, journaliste et ancien Grand Maître du Grand Orient de France, nous offre un ouvrage dont la profondeur et la richesse ne sauraient être résumées en quelques lignes." [...]
" Il raconte aussi 50 ans d’engagement en faveur d’une gauche dont il partage les espoirs et, plus souvent, les déceptions." [...]
" Mais qu’on ne se méprenne pas ; il ne s’agit pas d’un manifeste ni de la prise de position d’un chef de parti, mais seulement du témoignage d’un militant qui ne veut pas baisser les bras malgré l’adversité du moment. " [...]
" À vrai dire, ce qui me frappe surtout, c’est la défense passionnée du principe de Laïcité-Séparation, inscrit dans la loi de 1905 et consubstantiel à la République.
L’auteur en dénonce les dérives actuelles, qui conjuguent les accommodements d’une laïcité prétendument ouverte avec les thèses décoloniales et racialistes, venues d’Outre-Atlantique. Au nom de l’égalité des droits des femmes et de la liberté de conscience, il refuse la tentation communautariste, sur fond d’identité ethnique et/ou religieuse, et les risques qu’elle fait courir à la paix civile. Et il prend fermement position contre l’islamisme politique." [...]